Bercée par la voix de sa mère, Noémie chante et invente des mélodies depuis son plus jeune âge; elle compose chaque jour a capella des fragments et les répète sans cesse tels des mantras.
A l’âge de 15 ans elle se retrouve embarquée comme mannequin dans le monde de la mode parisienne, mais l’expérience s’avérera douloureuse. Elle remontera la pente en fonçant dans des études de communication à l’UCL.
En parallèle, Noémie poursuit sa route et chante dans son premier groupe de rock, plutôt tendance punk-grunge. Mais le groupe se disloque 3 ans plus tard. De toute façon, ses oreilles sont saturées de sons électriques : il lui faut revenir à son besoin vital d’authenticité et de simplicité.
Elle se concentre sur ses textes et commence à enregistrer ses propres mélodies tout en s’immergeant sans limite dans le monde de l’escalade. Une vraie bouffée d’oxygène.
Quelques mois plus tard, sa route croise celle du guitariste & producteur, Quentin Dujardin. C’est le choc. Le grain de sa voix le touche et ensemble, ils décident de s’installer dans le Condroz liégeois pour travailler sur les premiers enregistrements. La ligne directrice émerge en quelques semaines et l’univers de NoHo se dessine sereinement. Un son dépouillé et sans artifice voit le jour. Des prises de voix directes et des grooves lents s’installent à l’image des forêts qui entourent le village qu’ils habitent.
Un univers slow folk en expansion lente.
